Tout
me séduit en toi, ton sourire, ta voix, tes mots importants, tous.
Tes yeux même lorsque tu ne me regardes pas. La façon que tu as, de
garder sérieusement ma main dans la tienne, comme un trésor. Ton
regard humide lorsqu’il plonge en moi. Ta bouche attendrie sur la
mienne, ton air, mon amour. Tes baisers. Tes mains attentives au
moindre frissonnement inlassablement retournant aux lieux des
plaisirs. Caresse-moi, longuement, descend jusqu’à mes reins, que
je t’offre dès lors que seulement tu m’effleures. Ho ! Oui !
C’est là qu’il faut aller, mon Elu et c’est là que tu vas,
quand livré, tout s’honore et bouillonne, de ta venue. Prends moi
comme un vainqueur, me fout, me sodomise, me rend folle et revient ta
main vaginale, en mon ventre gémissant, suffoquant, criant.
Tout
de toi, mon Elu, celui que j’ai choisi je le veux. Mes doigts
gravis sur ta poitrine, glissent lentement se hissent encore se
promènent. Je m’agrippe à tes peaux, gentiment les malmènent. Ta
taille, et ce joli creux à ton aine, juste y promener ma langue,
aspirer la chair de ta cuisse répandre mon écume sur ton vit
tressaillant, qui bientôt gonfle dans ma bouche. Une balade encore,
l’endroit à jamais interdit pour nulle autre que moi, là où les
deux moitiés jumélaires marquées de la séparation forment le joli
et profond sillon que ma langue écarte comme deux mers. A moi,
séant, que j’embrasse, et gourmande et t’entendre expirer,
gémir, attisent mon plaisir. Ta Reine siège là où personne jamais
ne se dressera.
Je
t’aime.
DEMAIN
JE SI TE RECOIS MON ROI.
Mon
Ulysse, mon Roi, tu manques à ma peau, tu manques à mon ventre. Ma
bouche cherche ta bouche expirent les saveurs gardées pour ne pas te
perdre tout à fait. Ce matin tout s’absente tout t’appelle,
c’est un grand désordre en moi. Oh ! Mon Elu, mon amant
merveilleux, je refais parfois le chemin du plaisir, le soir tard, au
coucher, dans ma soie, sous nos drap, j’effleure mon corps du bout
des doigts, juste une balade sentimentale, car je ne voulais rien
sans toi, mon Roi.
Je
veux t'écrire sans discontinuer, c'est ainsi que se signifie ta
présence, tellement...je t'aime, je t’aime
J’aime ton visage, ton rire, tes mots, tes yeux amoureux, sérieux, ta
bouche tendre avec ma bouche, ton air. J’aime tes cuisses, ton
sexe, tes fesses, ton ventre, ton poitrail de gladiateur, tes bras,
tes mains baladeuses. J’aime ton esprit,, j’aime apprendre de toi.
Encore. Toujours. Tu es mon Roi.
Je
suis installée sur mon sofa couleur aubergine, au milieu du salon. . Aucune lecture. Tu es l’unique
livre que je veux ouvrir.
Il faudrait que je dorme
un peu, je ne m’y résous pas, ce serait comme ne plus pouvoir te
parler.
Ainsi
je veille. Ainsi je te vois.
Tes
mots me touchent, tu me touches. Prends soin de toi, Mon Roi.
Demain si je te reçois.
Oh ! Te voir, te sentir, te toucher, te toucher…Régale
moi, mon Roi. Sens que je viens m'assoir à cheval sur tes cuisses,
que je caresse ton visage, mes lèvres toute proches de tes lèvres,
je demeure longtemps à aspirer ton souffle, nos sexes se touchent et
s'émeuvent,
« Le corps et la consciences’entrelacent », je me trompais alors. Ce n’est pas un instant.
Mais dans ma nature, dans mes vœux, dans mon intuition : un fécond
miracle qui se prolonge. Deux sources, deux exaltations sublimes,
s’expriment, la source même de la création.
Demain si je te reçois.
Me livrer toute, in mente et corpore, me répandre en
toi, te posséder, Ô Mon amour. Mon Ulysse. Le Roi que j’ai élu.
Ta bouche sur mes lèvres, ouvertes… ton vit, tendre, un bonbon
dans la mienne, tiède et sucré, inlassablement caressés nos corps,
parcourus, visités… tes mains… pour toi des rivières de
plaisir, des torrents d’orgasmes.